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anti-ministre n.m. plais.  POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1620 - In titre : L'Anti-ministre, ou apologie pour les RR. PP. Jésuites, dédié à Loys le juste, roy de France et de Navarre, contre un advertissement aux princes de la façon que se gouvernent les Jésuites, fait par un ministre se disant religieux vuidé de passion (Simon Le Febvre), in A. BarbierDict. des ouvrages anonymes, I, 218 (Daffis,1872-79)
Au 20e :
1907 - «[...] ils sont compagnons et compères, les hommes du même monde, du même système, qui est le système bureaucratique ; - non moins bureaucrates, et peut-être plus, les antiministres, - les ministres, - de la Confédération Générale du Travail.» PéguyOeuvres en prose 1898-1908, 1130 (Gallimard) - P.E.
cul (se lever le - le premier) loc. verb. non conv.  AFFECT.  "être de mauvaise humeur" - FEW (5, 275b), 1656, Oudin ; absent TLF.
1631 - «Je ne sçais ce qu'il avoit en teste, je croy qu'il s'estoit levé le cul le premier ; il sembloit qu'il me deust tout jetter à la teste [...]» Le Bourgeois poli, in VHL, IX, 192 (Jannet) - P.E.
1640 - «[...] il s'est leué le Cul le premier, ou bien, il a veû son cul en se leuant, cela se dit, lors qu'on void vne personne en mauuaise humeur OudinCuriositez fr., 143 (Slatkine) - P.E.
demi-ministre n.m. MÉTIER  POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1830 - «M. Laffitte [...] a fait tout-à-coup d'un jeune écrivain un demi-ministre Balzac5e let. sur Paris, XXXIX, 87 (Conard) - J.H.-P.W.
ex-ministre n.m. MÉTIER  POLIT. - TLF, ø d.
Add.DDL
*1790 - «Abattez [...] sans hésiter, la tête du général /Lafayette/ ; celles des ministres et des ex-ministres contre-révolutionnaires [...]» Marat, L'Ami du peuple, 18 déc., n° 54, in RocheLa Liberté ou la mort, 91 (Tchou) - LTP
ex-ministre n.m. MÉTIER  POLIT. - DDL 11, 1790, Marat ; absent TLF.
Add.DDL
*1776 - «Il connoissoit parfaitement toute la volée des voyageurs de notre pays et se donnoit pour le parent avoué de M. Greenville, ex-ministre du roi notre maître.» J.J. Rutlidge, La Quinzaine angloise à Paris, in A. FranklinLa Vie de Paris sous Louis XVI, 48 (Plon) - P.E.
ex-ministre n.m. MÉTIER  POLIT. - DDL 15, 1776, Rutlidge ; L, DG, TLF, GR[85], ø d.
1754 - «[...] le Marquis de Paulmy d'Argenson, neveu du Ministre de la Guerre, fils de l'Ex-Ministre des affaires étrangères [...]» P. ClémentLes Cinq années littéraires, I, 48 (A Berlin) - P.E.
1775 - «13 Juin 1775. Il paroît décidé que M. le Duc d'Aiguillon a eu ordre de se rendre en Poitou, à sa terre d'Aiguillon [...] On ne doute plus aujourd'hui que l'aversion de la Reine pour cette Dame n'ait beaucoup contribué à la disgrace de cet Ex-ministre Mém. secrets, VIII, 90 (Londres, Adamson) - P.E.
foire aux nez (avoir été le premier à la -) loc. verb. non conv. CORPS "avoir un long nez" - BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
1534 - «Par ce (dist Ponocrates) qu'il feut des premiers à la foyre des nez. Il print des plus beaulx et plus grands.» RabelaisGargantua, 232 (Droz) - P.E.
1627 - «Vous estes bien emmanché de nez, vous avez esté des premiers à la foire aux nez [...]» D. MartinLes Colloques fr. et all., 159 (Strasbourg, Faculté des Lettres ) - P.E.
jeune premier loc. nom. m. THÉÂTRE - FEW (9, 377b), GLLF, Lex.[79], DELF, PR[82], TLF, 1820, Delavigne ; L, Delavigne ; DG, ø d ; R, cit. Aragon.
1777 - «DEBUT. Le sieur Reymond qui avait déjà rempli sur ce Théâtre les rôles d'Amoureux dans la Comédie, et quelquefois ceux dits Jeunes premiers dans la Tragédie, a été rappelé de Rouen, où il avait été engagé après sa retraite de Paris, et a reparu le 24 janvier 1777 [...]» Journ. des théâtres, numéro 1, 1er avr., 13 - P.E.
1803 - «On dit que dix-huit candidats se sont présentés au théâtre de la République, pour y débuter dans l'emploi de jeunes premiers La Semaine, numéro 4, 29 mai, 3b - P.E.
1803 - «Le premier rôle en homme, le jeune premier, le financier et le comique le suivent ; j'en fais autant [...] Le premier rôle barbouille, le jeune premier met la main à la farine, la délaie et fait de la colle [...]» A.A. BeaufortL'Enfant du trou du souffleur, I, 102 (Lepetit) - P.E.
1806 - «MALVIENLA. Je soupçonne que tu t'appelles Sanremor, et que tu étais notre directeur. SANREMOR. Monsieur Brutal, jeune premier de la troupe, et ton cher mari, s'est fait nommer à ma place.» Pain et VieillardBrutal, 4 (Masson) - P.E.
1813 - «Le premier qui m'ait reconnu est un nommé Dorival, doyen des jeunes premiers de tous les théâtres de France.» [Jouy]L'Hermite de la Chaussée-d'Antin, III, 195 (Pillet) - P.E.
ministre de l'Intérieur loc. nom. m. MÉTIER  POLIT. - GLLF, L, PR[73], TLF, ø d.
1791 - «Ministre de l'Intérieur : Ce ministre est chargé : 1) De faire parvenir toutes les lois aux corps administratifs [...]» GautierDict. de la Constitution (Paris) - LTP
ministre de la Guerre loc. nom. m. MÉTIER  POLIT. - TLF, cit. France, 1908.
1791 - «Ministre de la guerre : Ce ministre a la surveillance et la direction : 1) Des troupes de ligne et des troupes auxiliaires qui remplacent les milices [...]» GautierDict. de la Constitution (Paris) - LTP
ministre de la guerre loc. nom. m. MÉTIER  POLIT. - DDL 11, 1791, Gautier ; L, ø d ; TLF, cit. France, 1908.
1749 - «[...] l'expulsion totale que M. d'Argenson, le ministre de la guerre, qui a la grande police, veut faire de tous les pauvres du royaume.» ColléJourn. et mém., I, 112 (Didot) - P.E.
1750 - «M. d'Argenson, ministre de la guerre, disoit ces jours-ci [...]» ColléJourn. et mém., 130 - P.E.
1759 - «MINISTRE de la guerre. La dignité de Ministre & Secrétaire d'Etat de la guerre, fut créée sous Henri II. en 1549. M. le Marquis de Breteuil nommé par le Roi le 16 Février 1740. & mort en 1742. a eu pour Successeur M. le Comte d'Argenson, retiré au mois de Février 1757.» [Aubert de la Chesnaye des Bois]Dict. milit., II, 622a (Duchesne) - P.E.
1771 - «MINISTRE. s.m. [...] Alors le Secrétaire d'Etat de la Guerre prend le titre de Ministre de la guerre.» Dict. univ. de Trévoux - TGLF
1774 - «2 Avril. L'orage commence à s'élever contre le baron de Pirch, & l'on croit que le ministre de la guerre, paroissant affecter la neutralité la plus grande à cet égard, est intérieurement disposé à ne point adopter le système moderne.» Mém. secrets, XXVII, 199 (Adamson) - P.E.
1775 - «Le Comte de Barbançon, fils du Marquis, premier Veneur de M. le Duc d'Orléans, succede au Marquis de Montauzier dans la place de Colonel du Régiment d'Orléans Infanterie, obligé de se démettre pour être contrevenu au Réglement du Ministre de la guerre sur les congés.» Mém. secrets, VIII, 58 - P.E.
1790 - «De là, nombre de difficultés entre le Comité Militaire et le Ministre de la guerre Mercure historique et politique de Bruxelles, n° 30, 24 juill., 266 - P.E.
ministre de la Justice loc. nom. m. MÉTIER  POLIT. - TLF, ø d.
1791 - «Ministre de la justice : Ses fonctions sont : 1) De garder le sceau de l'état, emploi qui lui fait donner aussi le nom de garde du sceau [...]» GautierDict. de la Constitution (Paris) - LTP
1791 - Décret du 27 avr.-25 mai, in HLF, IX, 2, 1039 - LTP
ministre de la marine et des colonies loc. nom. m. MÉTIER  POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «Ministre de la marine et des colonies : Comme ministre de la marine il a : 1) L'administration des ports et des arsenaux, approvisionnement et magazins de la marine, et dépôts des condamnés aux travaux publics, employés dans les ports du royaume [...] 7) Comme ministre des colonies il a la surveillance et la direction des établissements et comptoirs français en Asie et en Afrique [...]» GautierDict. de la Constitution (Paris) - LTP
ministre des Affaires étrangères loc. nom. m. MÉTIER  POLIT. - L, TLF, ø d.
Add.DDL
*1791 - «Ministre des affaires étrangères : Il est chargé : 1) De la correspondance avec les ministres, résidens ou agens que le roi enverrait ou entretiendrait auprès des puissances étrangères [...]» GautierDict. de la Constitution (Paris) - LTP
ministre des affaires étrangères loc. nom. m. MÉTIER  POLIT. - DDL 11, 1791, Gautier ; L, DG, Lex.[79], GR[85], ø d affaires étrangères : DDL 11, GR[85], 1777 ; L, DG, GLLF, TLF, ø d
1749 - «La mort de M. Amelot, ci-devant ministre des affaires étrangères, arrivée le mois dernier [...]» ColléJourn. et mém., I, 78 (Didot) - P.E.
1749 - «La mort de M. Amelot, ancien ministre des affaires étrangères, a laissé une place vacante à l'Académie française.» Raynal, in Corresp. littéraire, philosophique et critique, I, 304 (Garnier) - P.E.
1750 - «[...] les ministres des affaires étrangères, ceux de la justice et ceux des finances, faisoient journellement leur rapport au roi, qui décidoit en dernier ressort de toutes les affaires.» [Frédéric II]Mém. pour servir à l'hist. de la maison de Brandebourg, 250 (Au Donjon du chasteau) - P.E.
1775 - «[...] la Lettre du Comte de Vergennes à M. le Comte de Guines, en date du 9 Mars dernier, où le Ministre des Affaires Etrangeres lui marque le mécontentement du Roi [...]» Mém. secrets, VIII, 43 (Londres, Adamson) - P.E.
1784 - «Le ministre des affaires étrangères en est furieux.» Mém. secrets, XXV, 214 - P.E.
ministre des affaires étrangères loc. nom. m. POLIT.  MÉTIER - DDL 30, 1749, Collé ; TLF, GR[85], ø d.
• ministre d'État des affaires étrangères
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1690 - «M. de Pomponne, qui demeura dans ce poste de ministre d'Etat des affaires étrangères jusques vers la fin de l'an 1679 [...].» E. SpanheimRelation de la cour de France en 1690, 299 (Picard, 1900)Note du commentateur en 1900 : "Spanheim emploie là une expression fausse, mais qui montre bien comment peu à peu le nom de ministre s'est substitué à celui de secrétaire d'Etat." - P.E.
ministre des affaires étrangères loc. nom. m. POLIT.  MÉTIER - DDL 30, 1749, Collé ; TLF, GR[85], ø d.
• ministre pour les affaires étrangères
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1690 - «[...] je ne parle ici des affaires publiques que par rapport à la part que M. de Croissy y peut avoir surtout par son département de ministre pour les affaires étrangères [...].» E. SpanheimRelation de la cour de France en 1690, 367 (Picard, 1900) - P.E.
ministre des contributions et des revenus publics loc. nom. m. MÉTIER  POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «Ministre des contributions et des revenus publics : Son département est une division de celui du ministre de l'intérieur.» GautierDict. de la Constitution (Paris) - LTP
ministre des Finances loc. nom. m. MÉTIER  POLIT. - DG, GLLF, L, PR[73], TLF, ø d.
1790 - «Ministre des finances : Qu'on n'accuse personne ; M. Necker n'a point eu d'acolyte, de second, il est seul la cause du malheur de la nation. Lui seul est l'Arimanne, ou le dieu du mal des françois.» Petit dict. des grands hommes (Paris) - LTP
ministre des finances loc. nom. m. MÉTIER  POLIT. - DDL 11, 1790 ; L, DG, GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1771 - «MINISTRE. s.m. [...] le Contrôleur Général est quelquefois appelé Ministre des Finances Dict. univ. de Trévoux - TGLF
1785 - «Dans le 11 et le 12 chapitre, auquel il joint un supplement, l'Ex-Ministre des finances [Necker] parle des dettes de l'Etat [...] Mr. le Comte de Mirabeau dans sa réponse au Sieur de Beaumarchais et compagnie, avoue enfin que le Ministre des finances l'avoit appellé, invité, encouragé pour détruire l'agiotage [...]» Mém. secrets , XXVIII, 223 et XXX, 135 (Adamson) - P.E.
ministre plénipotentiaire loc. nom. m. POLIT.  MÉTIER "agent diplomatique de rang immédiatement inférieur à celui d'ambassadeur" - TLF, 1834, Dumas ; FEW (6/II, 116a), GLLF, DHR, 1835, Acad. 1683, Bossuet, in GLLF, correspond à ministre, absol. ; cf. TLF
1756 - «Je suis dans la confidence de la nomination secrète du marquis de Valori à la place du ministre plénipotentiaire de France à la cour de Berlin [...].» R.-L. d'ArgensonJournal et mémoires, 200 - FXT
1757 - «La convention pour dix années entre le Roi & l'Electeur Palatin [...] a été signée [...] au nom de l'Electeur Palatin, par le Baron de Grevenbroch, son Conseiller d'Etat & son Ministre plenipotentiaire à la Cour de France.» Journal encyclopédique, 1er juill., 167 (Bouillon) - P.E.
1761 - «De GENES, le 24 Juin. Le 15, le sieur de Neuilly, ci-devant Envoyé Extraordinaire & Ministre Plénipotentiaire du Roi de France auprès de la République, partit pour retourner en France.» Mercure de France, août, 185 - P.E.
1786 - «[...] le sieur Eden, membre des conseils privés de notre très-cher et très-amé frère le roi de la Grande-Bretagne, et son envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire près de nous, également muni de son plein-pouvoir [...].» Traité, in Recueil général des anciennes lois françaises, XXVIII, 248 (Belin-Leprieur) - P.E.
1793 - «Copie de la let. du Lord Grenville. De Witte-halle, 24 janvier. Je suis chargé de vous notifier, monsieur, que le caractère dont vous étiez revêtu près du roi, venant d'être anéanti par la mort funeste de S. M. T. C., vous n'avez plus ici de caractère public [...] je prendrai toutes les mesures afin que vous puissiez sortir avec les égards dus au caractère de ministre plénipotentiaire que vous avez eu près du roi.» Journal des débats et des décrets, n° 134, 407 - P.E.
1815 - «Le sieur comte Gouvernet de la Tour du Pin, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et de la légion d'honneur, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de Sadite Majesté près S.M. le Roi des Pays-Bas [...].» Traité de Vienne, in Annales maritimes et coloniales, II, 211 (Impr. royale) - P.E.
1821 - «Il a ajouté, à ma grande surprise, que, si MM. de Caraman et de La Ferronnays avaient suivi les empereurs d'Autriche et de Russie au congrès, ce n'était pas comme ambassadeurs auprès de ces puissances, mais comme ministres plénipotentiaires de la France auprès du congrès même.» A. de ChateaubriandCorrespondance générale, 16 janv., IV, 35 (Gallimard, 1977-86) - P.E.
mobile (premier -) loc. nom. m. ASTRON. - TLF, 1516, Perréal ; FEW (6/III, 3a), 1579 ; Gc, Hu, La Boderie ; GLLF, fin 16e ; G, D'Aub. ; Lex.[75], 1671 ; L, DG, Bourdaloue.
v. 1516 - J. PerréalLes Remontrances ou la complainte de Nature à l'alchymiste errant, IV, vers 221 (Paris, Méon) - R. L. rom., 38, 455.
médecin (premier -) loc. nom. m. MÉD.  MÉTIER  "auprès d'un prince" - L, FEW (6/I, 601b), 1681 ; PR[73], ø d ; absent TLF.
1679 - «Cet Anglois vient de tirer de la mort le maréchal de Bellefonds. Je ne crois point que le premier médecin ait le vrai secret.» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 24 nov., II, 512 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
numéro (premier -) loc. nom. m. non conv. VALEUR "de première qualité" du premier numéro : TLF, 1833, Balzac ; FEW (7, 239a), 1868 ; L, ø d ; de - : TLF, 1862, Larch. ; BEI, mil.19e ; FEW, 1878, Larch.
Formule d'approche :
1821 - «Le pis est que Montzaigle est un entêté de la Ire classe, Ier n°, et qu'il ne veut pas laisser sa femme conduire le ménage [...]» BalzacCorresp., I, 116 (Garnier) - P.E.
numéro (premier -) loc. nom. m. non conv. VALEUR "de première qualité" du premier numéro : TLF, 1833, Balzac ; FEW (7, 239a), 1868 ; L, ø d ; de - : TLF, 1862, Larch. ; BEI, mil.19e ; FEW, 1878, Larch.
1837 - «FLAMBART. Mon coeur est un volcan nouveau ; / Oui, c'est de l'amour en délire, / De l'amour premier numéro Antier et SandrinA quoi ça tient !, 23 (Morain) - P.E.
1840 - «TITINE, bas à Trim. Oui, avez-vous déjeuné, monsieur Trim ? TRIM. Oui ; un potage aux choux, premier numéro... mais je prendrais bien quelque chose.» Bayard et BiévilleLes Enfans de troupe, 5a (Magasin théâtral) - P.E.
1852 - «ROBINEAU. De grands dangers... NOEMIE. Ah ! mon Dieu ! ROBINEAU. D'abord, celui de devenir comme moi, un flâneur premier numéro, ensuite, et ceci est plus grave, celui de devenir un mauvais fils.» Thiboust et DelacourLes Souvenirs de jeunesse, 61 (M. Lévy) - P.E.
oeil (au premier coup d'-) loc. adv. PERCEP. "par un regard rapide" - GLLF, TLF, GR[85] (du -), ø d.
"/sens propre/" 
1731 - «Concevez, s'il se peut, ma joie et mon étonnement : au premier coup d'oeil je reconnus dans la plus jeune la maitresse de mon coeur.» Abbé PrévostLe Philosophe anglois, t. 1-3, 364 - FXT
oeil (au premier coup d'-) loc. adv. PERCEP. "par un regard rapide" - GLLF, TLF, GR[85] (du -), ø d.
ÉVÉN. "/sens fig./" 
1760-63 - «ARLEQUIN. Ohi ! z'il y a bien des choses dans le monde dont z'au 1er coup d'oeuil l'Entrée parroit diablement difficile et qui en les aprofondissant un peu prouvent tout le contraire je ne me rebute point z'aisaiment, moi [...].» P.-A. de BeaumarchaisParades, Les Bottes de sept lieues, 76 (SEDES, 1977) - P.E.
premier n.m. COMM.  MÉTIER  "chef de rayon" - TLF, 1866, Avenel.n.f. : FEW (9, 377b), GLLF, Lex.[75], PR[77], 1874, Daudet
*1882 - «Voyez comment le Bonheur s'est conduit à votre égard ! répétait-il. Aucun compte des services rendus, des machines à exploiter le monde !... La situation de premier vous était promise depuis longtemps, lorsque Bouthemont, qui arrivait du dehors et qui n'avait aucun titre, l'a obtenue du coup.» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. I, in Gil Blas, 18 déc., 2, col. 3 - M.C.E.
premier n.m. HABITAT  "premier étage" 
• preu
 non conv. - absent TLF.
Corr.E (louer son pre, 1830)
1835 - «LOLO. Tiens, v'là l' bijoutier du Numéro 10 qui n' s'embête pas, lui, il vous a loué tout son preu (*) [...] (*) Preu, premier étage.» H. MonnierScènes populaires, 114 (Dumont) - P.E.
premier n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1940 - «[homme de tête] Synonyme de Premier, Leader SamivelL'Amateur d'abîmes, Petit dict., 235 (Stock, Coll. Les Livres de nature) - C.T.
1958 - «Avec un second du type 'second pouvant passer en tête', la sécurité morale et la sécurité tout court y gagnent, à plus forte raison si le second est un premier, disons un 'copremier'.» La Montagne et alpinisme, numéro 16, févr., 163 - C.T.
premier n.m. HABITAT "premier étage" - FEW (9, 377b), GLLF, Lex.[79], GR[85], 1762, Acad. ; L, cit. Collin [av. 1806] ; DG, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1726 - «Mme de Colonne, qui logeait au premier, s'est sauvée en chemise avec sa servante.» E.J.F. BarbierJourn. d'un bourgeois de Paris sous le règne de Louis XV, mars, 87 (Coll. 10/18, 1963) - R.R.
premier n.m. d'apr. angl. POLIT.  Grande-Bretagne"premier ministre" - TLF, DHR, 1909, Dionne ; FEW (9, 377b), GLLF, GR[85], DA[82], 1923, Lar.
1865 - «Sans doute, en l'absence du parlement et d'une chambre des communes récemment élue et qui n'a pu faire connaître encore son esprit et ses allures, il fallait conserver ce qui était en donnant à lord Russel le poste de premier, en confiant les affaires étrangères à lord Clarendon et en investissant M. Gladstone de la direction de la chambre des communes.» E. Forcade, in R. des deux mondes, t.60, 1er nov., 255 - M.C.
premier adj. ORGANISATION/RELATION "/après un nom propre, désigne le plus ancien d'une série de souverains portant le même nom/" - TLF, 1585, N. du Fail ; GLLF, 16e.
1575 - «[...] l'oeuvre et reparation du Louvre commencee soubs le Roy Françoys premier [...].» L. Le RoyDe la Vicissitude ou variété des choses en l'univers, 372-3 (Fayard, 1988) - P.E.
premier (mon -) loc. nom. m. JEUX SOC. "/dans une charade, élément qui vient en premier/" - FEW (9, 377b), GLLF, TLF, DHR, 1842, Acad. Compl.
1783 - «2 Avril 1783. Le goût des charades continue ; en voici une singuliere [...]. Mon premier peut former tiers ou quart à souhait. / Mon second que jadis par tiers on divisoit, / Par quart aujourd'hui se partage. /Et mon tout [...].» Mémoires secrets, XXII, 216 (Londres, Adamson) - P.E.
premier de cordée loc. nom. m. ALP. - RSp., GR[85], 1941, Frison-Roche ; GLLF, Lex.[79], TLF, ø d ; in Ga [1970].
1933 - «Modérément difficile au point de vue technique, mais vertigineux et exposé pour le premier de cordée en raison du manque de points d'assurance.[...] La sortie au point H exige beaucoup de sûreté du premier de cordée. En général exposé. Plus difficile que tous les itinéraires précédents.» La Montagne, numéro 253, nov., 349 et 350 - C.T.
1940 - «Premier ... de cordée. - Alpiniste en tête de la cordée, dirigeant la caravane.» SamivelL'Amateur d'abîmes, Petit dict., 238 (Stock, Coll. Les Livres de nature) - C.T.
premier ministrable, premier-ministrable n. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «Dans la cohorte des 'premiers ministrables', beaucoup paraissent plus efficaces sinon aussi charmeurs [que G. Pompidou], plus assidus à la tâche ou plus désignés, par leur passé dans la Ve République, pour occuper la place.» M. Cotta, in L'Express, 12 juin, 52 - AFC
1981 - «Pierre Mauroy, est un autre ancien de la S.f.i.o. Son bon sens populo, sa modération social-démocrate, son expérience d'élu local : trois atouts qui en font le premier-ministrable le mieux placé.» E. Fallot, in L'Express, 16 mai, 104 - AFC
1983 - «Confrontations. Avec Pierre Bérégovoy, ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale, ancien cheminot et premier-ministrable [...]» C. Deymard, in Le Nouv. Observateur, 2 déc., 9 - AFC
1985 - «Chaban-Delmas [...] Simone Veil [...] Giscard d'Estaing. Ce sont les 'premiers-ministrables' les plus probables en cas de victoire de l'opposition aux législatives de 1986.» Le Nouv. Observateur, 26 juill.-1er août, 20 - K.G.
premier-Paris n.m. JOURN. - TLF, 1836, Sainte-Beuve [d'apr. DDL 15] ; FEW (9, 377a), PR[73], 1847 ; L, ø d.
*1843 - «On appelle premier-Paris la tartine qui doit se trouver en tête d'une feuille publique, tous les jours, et sans laquelle il paraît que, faute de cette nourriture, l'intelligence des abonnés maigrirait.» BalzacMonographie de la presse parisienne, 43-44 (Aubry) - K.S.-Matoré, 106.
premier-Paris n.m. JOURN. - DDL 10, 1843, Balzac ; FEW (9, 377a), GLLF, Lex.[75], PR[77], 1847, Sainte-Beuve ; R, 19e, Balzac ; L, ø d.
Add.DDL
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1836 - «Nous dirons, pour ceux qui l'ignorent, que ce qu'on appelle le premier Paris dans les journaux politiques est l'article du commencement, non signé, et dans lequel, quand le journal est au pouvoir, l'écrivain anonyme parle tout naturellement au nom de la pensée d'état.» Sainte-Beuve, in R. des deux mondes, 1er nov., 280-1 - P.E.
premier-Paris n.m. JOURN. - absent TLF.
Add.DDL 15 (1836, Sainte-Beuve)
*1843 - «à son arrivée à Pétersbourg, chaque journal étranger est soumis à une censure rigoureuse, et je laisse à penser les ravages qu'elle exerce sur nos premiers Paris quand je dirai qu'elle mutile parfois jusqu'aux plus innocentes feuilles d'Allemagne.» X. MarmierLet. sur la Russie, la Finlande et la Pologne, Pétersbourg, t. I, 250, note 1 (Delloye) - M.C.E.
premier-Paris n.m. JOURN. - DDL 15, GR[85], TLF, 1836, Sainte-Beuve ; FEW (9, 377a), GLLF, Lex.[79], 1847, Sainte-Beuve ; L, ø d.
1831 - «Le docteur Black semble abandonner tout, excepté les grands articles que nous appelons ici en terme d'argot les premiers Paris, au remplissage le plus grossier et le plus vulgaire [...]» Gazette littéraire, numéro 10, 3 févr., 150c - P.E.
sommeil (premier -) loc. nom. m. SANTÉ - GR[85], cit. Bourdaloue ; TLF, cit. Stendhal, 1830 ; GLLF, 1893, Dict. gén.
1559 - «Ainsy que la pauvre femme estoit à son premier sommeil entra le varlet, par l'ais qu'il avoit rompu [...]» Marguerite de NavarreL'Heptaméron, 19 (Garnier) - P.E.
v. 1624 - «CLAUDE [...] Cette petite mignarde aucunement indisposée est à son premier sommeil. Regardez à la traitter doucement, et que le mistére s'acheve sans parler, ou tout seroit perdu.» Les Ramonneurs, 123 (Didier, STFM) - P.E.
sou (n'avoir pas le premier -) loc. verb. non conv.  ARGENT  "n'avoir pas d'argent disponible" - FEW (12, 50b), 1696 ; TLF, cit. Balzac, 1832 ; DG (néol.), ø d.
Compl.L (Mme de Sév.)
1676 - «La plus incroyable chose du monde, c'est la dépense que font ces dames, sans avoir le premier sou, hormis celles à qui le Roi les donne.» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 21 oct., II, 231 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
vice (aller au -) loc. verb. non conv. PROSTIT. - FEW (14, 562b ; rég. Normandie), TLF, ø d.
1792 - «[...] je passai dans la rue St. Honoré, dans l'intention d'aller au vice pour appaiser la fureur où je m'étois mis ; voilà-t-il pas que je trouve près la porte du couvent des jacobins, une taupe, nommée Théroigne, que j'avois autrefois connue faisant des pratiques près de la halle au bled. Elle me racroche ; autant, dis-je en moi-même, en détacher avec celle-ci qu'avec une autre, et me laisse conduire.» [Le Père Duchêne de la rue Pavée]Le Père Duchêne nommé président du club des Jacobins, 3-4 - P.E.
1834 - «Le soir on me reconduit à mon hôtel en cérémonie, ce qui m'empêche d'aller au vice MériméeCorresp. gén., I, 327 (Le Divan) - P.E.
vice de forme loc. nom. m. DR. - TLF, 1804, Code civil ; L, GLLF (s.v. forme), 1865 ; GLLF (s.v. vice), 1872, Littré ; DG, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
*1830 - «L'avoué ayant eu l'occasion de découvrir des vices de forme dans la vente que la république avait jadis faite de l'hôtel de Grandlieu, prétendit qu'il devait être restitué à la vicomtesse.» Balzac, Les Dangers de l'inconduite, in BalzacScènes de la vie privée, t. I, 173 (Mame, Delaunay-Vallée et Levavasseur)orig. de Gobseck - M.C.E.
vice versa, vice-versa adj.  d'apr. lat. PHRASÉOL. - FEW (14, 412a), R, 1700 ; L, 1807.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1418 - «[...] le conte d'Armaignac et autres ses favorisans, avoient esté publiquement denonciez pour excommeniez par les eglises et parroisses de Paris et en pluiseurs autres villes de ce royaume. Pareillement, vice versa depuis que les dessusdis après le departement du duc de Bourgongne entrerent et vindrent à Paris [...] furent fais de par le Roy pluiseurs edits, ordonnances, procès, bannissemens à l'encontre de pluiseurs qui par avant avoient favorisié et favorisoient ledit duc de Bourgongne.» Cl. de FauquembergueJourn., I, 190 (Renouard) - P.E.
Compl.GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77] (1536, Rab.)
1536 - «[...] le Pape n'aimoit guères le seigneur Rance et vice versa ledict Rance ne se fioit en luy [...]» RabelaisOeuvres complètes, let., 989 (Gallimard) - P.E.
vice-consul n.m. ADMIN. - TLF (viceconsul), 1567, Amyot ; AD, PR[73], BW5, 1653 ; ND3, 1700, Le Bruyn ; DG, FEW (2/II, 1093b), 1718 ; L, ø d.
*1598 - «J'apprins cecy au second voyage que ie feis en Chypre estant à Limisso logé en la maison du Vice-consul de France [...]» J. de VillamontVoy. , livre 3, ch. 8, 536 ; cf. 558, 613 et 618 - R.R.
vice-consul n.m. ADMIN. - GLLF, 1595, Villamont ; DDL 10, TLF, Villamont, 1598 ; R, BW6, Lex.[75], PR[77], 1653 ; ND4, 1700, Le Bruyn ; DG, FEW (2, 1093b), 1718 ; L, ø d.
1591 - Liquidation des dettes de N. Borrilly, in P. GrandchampLa France en Tunisie à la fin du XVIe s. (1582-1600), 114 (Tunis, 1920) - R. L. rom., 41, 424.
1592 - Délibération, in P. GrandchampLa France en Tunisie à la fin du XVIe s. (1582-1600), 121 - R. L. rom., 41, 424.
vice-consulat n.m. ADMIN.  HABITAT  POLIT. "résidence, lieu d'activité du vice-consul" - TLF, 1832, Raymond ; GLLF, 1904, Lar. ; GR[85], ø d.
1719 - «[...] il demande que les Peres Capucins [...] seront maintenus & gardez en la possession de la Chapellenie du Vice-Consulat de Scio [...].» Le Nouveau Mercure, août, 83 - P.E.
vice-recteur n.m. ADMIN.  ENSEIGN.  MÉTIER "chef de l'Académie de Paris dont le recteur était le ministre de l'instruction publique" - FEW (10, 163a), L, ND3, PR[73], 1872 ; DG (néol.), ø d.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1868 - «RECTEUR, [...] Fonctionnaire placé à la tête de chacune des académies de l'Université ; à Paris, ces fonctions, exercées de droit par le ministre de l'instruction publique, sont déléguées à un vice-recteur SouvironDict. des termes techniques, 461 (Hetzel) - P.E.
vice-recteur n.m. ADMIN.  ENSEIGN.  MÉTIER "chef de l'Académie de Paris dont le recteur était le ministre de l'instruction publique" - DDL 12, 1868, Souviron [repris in GLLF, DHR, TLF] ; FEW (10, 163a), 1872.
1793 - «Le citoyen Forestier, comme principal de college, est soumis aux lois de l'Université ; (car il existe encore une Université.) le vice-recteur a ordonné le congé de la Saint-Charlemagne ; le principal a obéi au ordres du vice-recteur [...].» Gazette nationale, n° 34, 3 févr., 159c - P.E.
vice-royal adj. HIST. - TLF, cit. Hugo, 1822 ; L, FEW (10, 202b), 1870 ; GR[85] (rare), 20e.
1616 - «Que si d'auenture il n'auoit agreable de luy permettre de demeurer en la ville Vice-Royale, qu'il l'enuoiast en quelque autre lieu.» D.F. de Riquebourg-Trigault, trad. : N. TrigaultHist. de l'expédition chrestienne au royaume de la Chine, 398 (Cardon) - P.E.
vice-tsar n.m. TITRE  Russie"celui qui seconde le tsar" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• vice-czar
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1725 - «[...] je reçus des mains du Vice-czar Romadonoffsky (qui est mort depuis) une quarte entiere d'eau-de-vie.» F.-Ch. WeberNouv. mém. sur l'état présent de la Grande Russie ou Moscovie, I, 7 (Pissot) - J.S.
violon (premier -) loc. nom. m. MUS. "violoniste qui joue la première partie de violon dans un ensemble instrumental" - TLF, cit. Berlioz, 1862 ; GLLF, GR[85], ø d.
1783 - «La musique est du Sieur Baudron, premier violon de la comédie Françoise, le même qui s'est avisé de refaire celle de Pygmalion.» Mémoires secrets, XXII, 365 (Londres, Adamson) - P.E.